samedi 28 mars 2015

Les conseils de classe ont lieu en moment.
 Cela peut être la source de grandes tensions familiales.
 Les parents reprochent à leur enfant, leur ado,son manque de travail. Ils peuvent également faire des reproches aux enseignants. Enfin, ils peuvent aussi se "se flageller" : "Mon enfant a des mauvaises notes, nous sommes des mauvais parents".
 Ouf... besoin de souffler?

 Nous vous proposons de clarifier ces difficultés :
 - travailler avec vous, parents, afin de reprendre confiance en vous et en votre jeune, et de lâcher prise
 - travailler avec le jeune en coaching scolaire: le responsabiliser, le rendre autonome, lui donner des méthodes de travail.
 N’hésitez pas à nous contacter.
 Isabelle 06 70 93 40 95 Jean -Luc 06 85 36 62 66

dimanche 1 février 2015

Trop d'écrans ?

Les jeunes Français passent 900 heures par an à l'école et... 1 200 heures devant les écrans (télévision, Internet, jeux vidéo, téléphone mobile). Les experts s'accordent pour dire que trop, c'est trop ! Et les conséquences connues pour la santé leur donnent raison : à 6 ans, deux heures d'écran par jour augmentent les risques à venir de maladies cardiaques, d'hypertension artérielle et de diabète, sans compter qu'à l'adolescence le surpoids est directement lié au temps d'écran. Plus inquiétant, la lumière bleue émise par les tablettes affecterait la mélatonine, "l'hormone du sommeil", et donc notre horloge biologique. Deux heures d'exposition la font baisser de 22 % et entraînent des troubles du sommeil, des risques de diabète, d'obésité et même de cancer du sein. Face à cette succession d'alertes, les parents s'interrogent : faut-il interdire ou limiter les écrans, lesquels et comment ? Se basant sur les dernières données, notamment en neurobiologie et en psychologie, l'Académie des sciences vient d'émettre un avis complet, adapté à chaque âge. L'essentiel en sept points.

1. Dialoguer plutôt qu'interdire

Il est important que les parents et éducateurs s'adaptent aux nouvelles technologies pour rester en phase avec les jeunes et dialoguer : "Beaucoup de réactions vis-à-vis de jeunes risquent d'être inappropriées, marquées de laisser-faire indifférent ou résigné, ou d'enthousiasme irréfléchi, ou encore d'incompréhension profonde",. Les logiciels de contrôle parental sont nécessaires, mais ils fonctionnent moyennement et rien ne remplace le dialogue autour des écrans et la confiance - pour éviter notamment d'aller voir en cachette les sites que consulte l'enfant.

2. La règle 3-6-9-12

Ce repérage simple a été proposé par l'Académie américaine de pédiatrie : pas d'écran avant 3 ans, une heure par jour entre 3 et 6 ans, 2 heures entre 6 et 9 ans et 3 heures au-delà. Il s'agit du temps global d'écran : télévision, ordinateur, console, tablette, mobile...

3. Avant 2-3 ans : pas de télé !

Les écrans non interactifs comme la télévision et les DVD n'ont aucun effet positif pour les moins de 2-3 ans et peuvent surtout induire des conséquences sur plusieurs années, avec des retards scolaires, mais aussi "des prises de poids, des retards de langage, des déficits de concentration et d'attention ou des risques d'adopter une attitude passive face au monde". La publicité doit être proscrite, car son exposition brouille les repères de l'enfant..., qui peut devenir tyrannique vis-à-vis des parents ! Quant aux tablettes visuelles et tactiles, elles peuvent être proposées avec prudence aux plus jeunes pour accompagner leur développement sensori-moteur. Mais, attention, l'enfant doit d'abord mettre en place ses repères avec l'espace et le temps dans le réel, ce qui passe surtout par des interactions sensorielles : toucher, voir, entendre, bouger !

4. Entre 3 et 6 ans, ni console, ni tablette personnelle, ni journal télévisé

À cet âge, il est important d'inviter l'enfant à parler de ce qu'il voit sur les écrans. À partir de 4 ans, "les ordinateurs et consoles peuvent être un support occasionnel de jeu en famille, voire d'apprentissages accompagnés". Avant 6 ans, il est déconseillé de laisser l'enfant jouer seul, car son attitude peut devenir rapidement compulsive et il peut fuir le monde réel en se réfugiant dans les écrans. Enfin, du fait des images violentes, le journal télévisé est à proscrire.

5. Entre 6 et 12 ans, lui apprendre à s'autoréguler

Les avantages pédagogiques du numérique à cet âge sont réels. Ainsi, certains logiciels de lecture ou de calcul permettent des progrès lors de dyslexies ou de dyscalculies. C'est donc l'excès qui est nocif : il entraîne des carences en activités physiques, un isolement social ainsi que des risques accrus de troubles ultérieurs de la vision (myopie). C'est à cette époque que l'éducation à l'autorégulation s'acquiert et permet d'éviter les dérives à l'adolescence.

6. Adolescents : des règles claires sur le temps d'Internet et de jeu

L'adolescent a encore besoin des conseils, du dialogue et d'un certain contrôle, car sa maturation cérébrale n'est pas encore achevée. Parler avec lui de ce qu'il aime sur Internet, de ce qu'il voit et fait sur les écrans lui permet de développer un sens critique. À cet âge, bien utilisés, les écrans sont des alliés pour mieux former son esprit et son intelligence, et développer un cerveau plus exploratoire, rapide et déductif. Certains jeux vidéo développent l'attention visuelle, la concentration et la prise de décision rapide. Il faut être attentif aux jeux choisis et à la manière d'y jouer. Si l'adolescent joue avec ses amis, s'il crée par lui-même des images ou des films ou encore s'il désire exercer une profession liée au numérique, alors, sa relation aux écrans est tout à fait positive ! À l'inverse "l'usage trop exclusif d'Internet conduit à une pensée zapping trop rapide, superficielle et excessivement fluide, appauvrissant la mémoire et la capacité de synthèse personnelle". Quant aux réseaux sociaux, les adolescents les utilisent généralement à bon escient et ils peuvent être un vrai espace d'expérimentation, d'innovation et d'exploration tant sociale qu'individuelle. Il faut surtout les sensibiliser sur les dangers des traces laissées sur le réseau (commentaires, états d'âme, vidéos sur YouTube...). Elles les exposent en effet à un grand nombre d'interlocuteurs plus ou moins bien intentionnés.

7. Connaître les points de vigilance

"L'apparition de somnolence, de difficultés de concentration, ainsi que la baisse des résultats scolaires doivent alerter les parents sur des usages nocturnes excessifs", souligne le rapport. Ils sont bien souvent réversibles si on intervient aux premiers signes d'alerte en établissant un contrôle sur le temps d'écran, notamment nocturne. Attention : des troubles du sommeil, une insécurité psychique, un esprit peu enclin à l'entraide ou à la coopération peuvent être causés par des images violentes. Celles-ci n'ont pas le même effet chez tous les enfants, car certains s'identifient à l'agresseur, d'autres à la victime ou au sauveur. Il est donc important de respecter les âges indiqués sur les programmes et les jeux vidéo, de maintenir un dialogue familial et de valoriser la compassion ou la solidarité, autant de valeurs qui peuvent s'affaiblir face à la violence de certaines images.

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dimanche 18 janvier 2015

samedi 10 janvier 2015


Comment aider ses enfants à faire face à un évènement stressant.

 

Tsunami, attentat, problème d’importance, comment en parler avec ses enfants ? Et faut-il en parler ?

·         Avant toute chose, l’important est de préserver les enfants (jusqu’à environ 12/14 ans) du déferlement d’images qui pourraient les choquer et que vous ne pouvez pas contrôler. Gardez pour vous l’accès à l’information que ce soit le journal TV, la radio ou Internet.

N’oubliez pas également que les enfants sont très attentifs à leur environnement et peuvent vous entendre parler avec d’autres adultes de vive voix ou par téléphone. Le risque étant qu’ils perçoivent des bribes ou des intonations qu’ils ne pourraient pas gérer.

Vous remplissez ainsi votre rôle de Parents protecteurs.

·         Préservez un climat familial serein, passez du temps avec eux, respectez leur routine (repas, heure du coucher). En effet, la routine renforce leur sentiment de sécurité et votre présence avec eux renforcera le fait qu’ils peuvent compter sur vous.

·         Accueillez leur émotion : Surtout ne pas la banaliser, voire la nier.

 

·         Attention aux mots à mettre sur les maux !

Si vous dites à votre enfant « Mais non tu n’as aucune raison d’avoir peur », il se sous-estimera, alors que la peur est un phénomène naturel lié à la survie. Avoir peur peut permettre d’éviter se de mettre en danger.

Si vous lui dites « Je comprends que tu aies peur », l’enfant pense qu’il a raison d’avoir peur, il y a de quoi… Mais ensuite qu’en fait-il ?

Par contre si vous le questionnez : « De quoi as-tu peur ? Que crois-tu qu’il pourrait arriver ? Penses-tu que cela pourrait vraiment arriver ? Qu’est-ce-qui t’aiderait à avoir moins peur ? » vous l’aidez à mettre des mots et à envisager des solutions.

·         Pour les jeunes enfants, il sera intéressant de passer par le dessin, le jeu avec des personnages.

·         Rassurez : les enfants ont besoin qu’on leur dise que dans notre pays, les dirigeants font tout ce qu’il faut pour que notre pays soit en sécurité.

·         Enfin, avec des enfants de plus de 6 ans, on peut commencer à aborder les valeurs de notre pays et nos valeurs personnelles : liberté, liberté d’expression, respect d’autrui. Vous pouvez vous appuyer sur des petites collections très bien faites, telles que : « Les petits philosophes de Pomme d’Api » « Philozenfants, éditions Nathan ».

 

Enfin, parents, prenez soin de vous… On peut bien prendre soin des autres si on prend soin de soi.  Parlez en vous aussi entre adultes si vous en ressentez le besoin.

Bon courage !

Isabelle Soetaert, Consultante en Education et en Relations Humaines

dimanche 14 décembre 2014


Nos ados.... sont formidables !

Je vous invite à visionner cette vidéo tournée par des jeunes en lien avec le Conseil Général de la Gironde.

http://www.gironde.fr/jcms/pgw_33711/bref-je-suis-benevole

L'hyperparentalité


« Fais pas ci, fais pas ça ! »
C’est le titre d’une chanson de Jacques Dutronc (pour ceux qui ne connaissent pas : https://www.youtube.com/watch?v=7QN2Jcor60A) et aussi le titre d’une série télé ue personnellement j’aime beaucoup.
Mais en dehors de ces deux aspects plutôt sympathiques, c’est un phénomène en expansion, plutôt inquiétant.
 Les hyperparents, surnommés aux Etats-Unis, les parents « hélicoptères », planent tels des drones, 24h/24 au-dessus de leurs enfants.
Leur objectif tout à fait louable : éviter à leurs enfants la moindre embûche, et en faire des enfants parfaits (des dents aux vacances en passant par la scolarité).
En vérité, ils étouffent leurs enfants et les empêchent de devenir autonomes.
Ce phénomène est accentué par les nouvelles technologies. Sous couvert d’être rassuré, l’hyper parent a recours à un arsenal technologique :
-          Chaussette monitoring pour bébé pour être connecté en permanence avec la qualité du sommeil, la température corporelle de bébé
-          Balise GPS dans le téléphone portable pour savoir où va votre enfant et à quelle heure
-          Caméra vidéo cachée dans le nounours pour épier la nounou
Vous souriez ? Et bien sachez qu’en France, il y a déjà 800 familles abonnées à un système de géolocalisation et que 2 000 kits de Ma P’tite Balise ont déjà été vendus (99 € l’appareil et 4,90 € d’abonnement mensuel).
 
Quelles conséquences sur les enfants ?
Ce type de pistage a un effet conséquent sur la confiance en soi que va développer l’enfant. Toujours surveillé, il aura l’impression qu’il ne sait rien fait tout seul. Depuis une quarantaine d’années, l’autonomie des enfants se réduit. L’autonomie, selon Eric Berne (psychiatre américain, fondateur de l’Analyse Transactionnelle), c’est un chemin. Devenir autonome, en Analyse transactionnelle, c’est développer la faculté à parcourir la vie en faisant des choix clairs et en les assumant, à avoir conscience de ses propres besoins et à savoir les satisfaire.

Or est-ce qu’on apprend aux enfants cette autonomie en les pistant nuit et jour ?
 Est-ce qu’on apprend aux enfants à grandir en leur évitant toute frustration ?
Quelle confiance dans les autres les enfants vont-ils développer si leurs propres parents n’ont confiance ni en leurs enfants, ni en la nounou, ni en l’école ?
Pour les parents qui seraient tentés de recourir à ces méthodes, je les invite à se convaincre d’un certain nombre de points :
-          Mon enfant est capable d’aller seul à l’école après avoir repéré avec lui les potentiels dangers : à partir de 8 ans (http://www.preventionroutiere.asso.fr/Parents/L-enfant-a-pied/A-quel-age-peut-il-aller-seul-a-l-ecole )
-          Mon enfant est capable de me téléphoner ou de m’envoyer un texto pour me dire qu’il est bien rentré
-          Mon enfant est capable vers l’âge de 9 ans de gérer seul ses devoirs et son cahier de textes et de me les soumettre pour approbation ou pour réciter, sans que j’ai besoin d’aller voir sans cesse ecoledirecte.com. De même à cet âge il doit être capable de préparer son cartable ou son sac de sport
Responsabiliser son enfant a plusieurs effets bénéfiques :
-          Le rendre autonome et ainsi l’aider à grandir
-          Soulager les parents de tâches qu’ils pensent n’incomber qu’à eux : « il faut encore que je lui prépare son goûter, que je lui fasse son cartable, que je lui fasse son sac de sport…
-          Lui faire passer moins de temps sur les écrans : Les jeunes Français passent 900 heures par an à l'école et... 1 200 heures devant les écrans (télévision, Internet, jeux vidéo, téléphone mobile). Les experts s'accordent pour dire que trop, c'est trop ! (article du point du 26/01/2013)
- permettre aux parents de souffler un peu et de prendre du temps pour eux !
Conclusion : lâchons (un peu) prise !

 

 


Rencontre....

"Quand on rencontre quelqu'un, c'est signe qu'on devait croiser son chemin, c'est signe que l'on va recevoir de lui quelque chose qui nous manquait. Il ne faut pas ignorer ces rencontres. Dans chacune d'elles est contenue la promesse d'une découverte."

Aharon Appelfeld