Les conseils de classe ont lieu en moment.
Cela peut être la source de grandes tensions familiales.
Les parents reprochent à leur enfant, leur ado,son manque de travail. Ils peuvent également faire des reproches aux enseignants. Enfin, ils peuvent aussi se "se flageller" : "Mon enfant a des mauvaises notes, nous sommes des mauvais parents".
Ouf... besoin de souffler?
Nous vous proposons de clarifier ces difficultés :
- travailler avec vous, parents, afin de reprendre confiance en vous et en votre jeune, et de lâcher prise
- travailler avec le jeune en coaching scolaire: le responsabiliser, le rendre autonome, lui donner des méthodes de travail.
N’hésitez pas à nous contacter.
Isabelle 06 70 93 40 95 Jean -Luc 06 85 36 62 66
samedi 28 mars 2015
dimanche 1 février 2015
Trop d'écrans ?
Les jeunes Français passent 900 heures par an à l'école et... 1 200 heures
devant les écrans (télévision, Internet, jeux vidéo, téléphone mobile). Les
experts s'accordent pour dire que trop, c'est trop ! Et les conséquences
connues pour la santé leur donnent raison : à 6 ans, deux heures d'écran par
jour augmentent les risques à venir de maladies cardiaques, d'hypertension
artérielle et de diabète, sans compter qu'à l'adolescence le surpoids est directement lié au temps d'écran.
Plus inquiétant, la lumière bleue émise par les tablettes affecterait la
mélatonine, "l'hormone du sommeil", et donc notre horloge biologique.
Deux heures d'exposition la font baisser de 22 % et entraînent des troubles du
sommeil, des risques de diabète, d'obésité et même de cancer du sein. Face à
cette succession d'alertes, les parents s'interrogent : faut-il interdire ou limiter les écrans, lesquels et comment ? Se
basant sur les dernières données, notamment en neurobiologie et en psychologie,
l'Académie des sciences vient d'émettre un avis complet, adapté à chaque âge.
L'essentiel en sept points.
1. Dialoguer plutôt qu'interdire
Il est important que les parents et éducateurs s'adaptent aux nouvelles
technologies pour rester en phase avec les jeunes et dialoguer : "Beaucoup
de réactions vis-à-vis de jeunes risquent d'être inappropriées, marquées de
laisser-faire indifférent ou résigné, ou d'enthousiasme irréfléchi, ou encore
d'incompréhension profonde",. Les logiciels de contrôle parental sont
nécessaires, mais ils fonctionnent moyennement et rien ne remplace le dialogue autour des écrans et la
confiance - pour éviter notamment d'aller voir en cachette les sites que
consulte l'enfant.
2. La règle 3-6-9-12
Ce repérage simple a été proposé par l'Académie américaine de pédiatrie :
pas d'écran avant 3 ans, une heure par jour entre 3 et 6 ans, 2 heures entre 6
et 9 ans et 3 heures au-delà. Il s'agit du temps global d'écran : télévision,
ordinateur, console, tablette, mobile...
3. Avant 2-3 ans : pas de télé !
Les écrans non interactifs comme la télévision et les DVD n'ont aucun effet
positif pour les moins de 2-3 ans et peuvent surtout induire des conséquences
sur plusieurs années, avec des retards scolaires, mais aussi "des prises
de poids, des retards de langage, des déficits de concentration et d'attention
ou des risques d'adopter une attitude passive face au monde". La publicité
doit être proscrite, car son exposition brouille les repères de l'enfant...,
qui peut devenir tyrannique vis-à-vis des parents ! Quant aux tablettes visuelles
et tactiles, elles peuvent être proposées avec prudence aux plus jeunes pour
accompagner leur développement sensori-moteur. Mais, attention, l'enfant doit
d'abord mettre en place ses repères avec l'espace et le temps dans le réel, ce
qui passe surtout par des interactions sensorielles : toucher, voir, entendre,
bouger !
4. Entre 3 et 6 ans, ni console, ni
tablette personnelle, ni journal télévisé
À cet âge, il est important d'inviter
l'enfant à parler de ce qu'il voit sur les écrans. À partir de 4 ans,
"les ordinateurs et consoles peuvent être un support occasionnel de jeu en
famille, voire d'apprentissages accompagnés". Avant 6 ans, il est
déconseillé de laisser l'enfant jouer seul, car son attitude peut devenir
rapidement compulsive et il peut fuir le monde réel en se réfugiant dans les
écrans. Enfin, du fait des images violentes, le journal télévisé est à
proscrire.
5. Entre 6 et 12 ans, lui apprendre à
s'autoréguler
Les avantages
pédagogiques du numérique à cet âge sont réels. Ainsi, certains
logiciels de lecture ou de calcul permettent des progrès lors de dyslexies ou de dyscalculies. C'est donc l'excès qui est nocif : il entraîne des
carences en activités physiques, un isolement social ainsi que des risques
accrus de troubles ultérieurs de la vision (myopie). C'est à cette époque que
l'éducation à l'autorégulation s'acquiert et permet d'éviter les dérives à
l'adolescence.
6. Adolescents : des règles claires sur
le temps d'Internet et de jeu
L'adolescent a encore besoin des conseils,
du dialogue et d'un certain contrôle, car sa maturation cérébrale
n'est pas encore achevée. Parler avec lui de ce qu'il aime sur Internet, de ce
qu'il voit et fait sur les écrans lui permet de développer un sens critique. À
cet âge, bien utilisés, les écrans sont des alliés pour mieux former son esprit
et son intelligence, et développer un cerveau plus exploratoire, rapide et
déductif. Certains jeux vidéo développent l'attention visuelle, la
concentration et la prise de décision rapide. Il faut être attentif aux jeux
choisis et à la manière d'y jouer. Si l'adolescent joue avec ses amis, s'il
crée par lui-même des images ou des films ou encore s'il désire exercer une
profession liée au numérique, alors, sa relation aux écrans est tout à fait
positive ! À l'inverse "l'usage trop exclusif d'Internet conduit à une
pensée zapping trop rapide, superficielle et excessivement fluide,
appauvrissant la mémoire et la capacité de synthèse personnelle". Quant
aux réseaux sociaux, les adolescents les utilisent généralement à bon escient
et ils peuvent être un vrai espace d'expérimentation, d'innovation et
d'exploration tant sociale qu'individuelle. Il faut surtout les sensibiliser
sur les dangers des traces laissées sur le réseau (commentaires, états d'âme,
vidéos sur YouTube...). Elles les exposent en effet à un grand nombre
d'interlocuteurs plus ou moins bien intentionnés.
7. Connaître les points de vigilance
"L'apparition de somnolence, de difficultés de concentration, ainsi
que la baisse des résultats scolaires doivent alerter les parents sur des
usages nocturnes excessifs", souligne le rapport. Ils sont bien souvent
réversibles si on intervient aux premiers signes d'alerte en établissant un
contrôle sur le temps d'écran, notamment nocturne. Attention : des troubles du
sommeil, une insécurité psychique, un esprit peu enclin à l'entraide ou à la
coopération peuvent être causés par des images violentes. Celles-ci n'ont pas
le même effet chez tous les enfants, car certains s'identifient à l'agresseur,
d'autres à la victime ou au sauveur. Il est donc important de respecter les
âges indiqués sur les programmes et les jeux vidéo, de maintenir un dialogue
familial et de valoriser la compassion ou la solidarité, autant de valeurs qui
peuvent s'affaiblir face à la violence de certaines images.
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dimanche 18 janvier 2015
Des difficultés avec votre enfant, votre ado ? Vers qui se tourner ? Un article très intéressant.
http://www.femina.fr/Famille/Enfant/Devriez-vous-emmener-votre-enfant-chez-le-psy
http://www.femina.fr/Famille/Enfant/Devriez-vous-emmener-votre-enfant-chez-le-psy
samedi 10 janvier 2015
Comment aider ses
enfants à faire face à un évènement stressant.
Tsunami, attentat, problème d’importance, comment en parler avec
ses enfants ? Et faut-il en parler ?
·
Avant toute chose, l’important est de préserver
les enfants (jusqu’à environ 12/14 ans) du déferlement d’images qui pourraient
les choquer et que vous ne pouvez pas contrôler. Gardez pour vous l’accès à
l’information que ce soit le journal TV, la radio ou Internet.
N’oubliez pas également que les enfants sont très attentifs
à leur environnement et peuvent vous entendre parler avec d’autres adultes de
vive voix ou par téléphone. Le risque étant qu’ils perçoivent des bribes ou des
intonations qu’ils ne pourraient pas gérer.
Vous remplissez ainsi votre rôle de Parents protecteurs.
·
Préservez un climat familial serein, passez du
temps avec eux, respectez leur routine (repas, heure du coucher). En effet, la
routine renforce leur sentiment de sécurité et votre présence avec eux
renforcera le fait qu’ils peuvent compter sur vous.
·
Accueillez leur émotion : Surtout ne pas la
banaliser, voire la nier.
·
Attention aux mots à mettre sur les maux !
Si vous dites à votre enfant « Mais non tu n’as aucune
raison d’avoir peur », il se sous-estimera, alors que la peur est un
phénomène naturel lié à la survie. Avoir peur peut permettre d’éviter se de
mettre en danger.
Si vous lui dites « Je comprends que tu aies peur »,
l’enfant pense qu’il a raison d’avoir peur, il y a de quoi… Mais ensuite qu’en
fait-il ?
Par contre si vous le questionnez : « De quoi as-tu peur ? Que crois-tu qu’il pourrait
arriver ? Penses-tu que cela pourrait vraiment arriver ?
Qu’est-ce-qui t’aiderait à avoir moins peur ? » vous l’aidez à
mettre des mots et à envisager des solutions.
·
Pour les
jeunes enfants, il sera intéressant de passer par le dessin, le jeu avec des
personnages.
·
Rassurez :
les enfants ont besoin qu’on leur dise que dans notre pays, les dirigeants
font tout ce qu’il faut pour que notre pays soit en sécurité.
·
Enfin, avec des enfants de plus de 6 ans, on
peut commencer à aborder les valeurs de notre pays et nos valeurs
personnelles : liberté, liberté d’expression, respect d’autrui. Vous
pouvez vous appuyer sur des petites collections très bien faites, telles
que : « Les petits philosophes de Pomme d’Api » « Philozenfants,
éditions Nathan ».
Enfin, parents, prenez soin de vous… On peut bien prendre
soin des autres si on prend soin de soi. Parlez en vous aussi entre adultes si vous en
ressentez le besoin.
Bon courage !
Isabelle Soetaert, Consultante en Education et en
Relations Humaines
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