dimanche 14 décembre 2014


Nos ados.... sont formidables !

Je vous invite à visionner cette vidéo tournée par des jeunes en lien avec le Conseil Général de la Gironde.

http://www.gironde.fr/jcms/pgw_33711/bref-je-suis-benevole

L'hyperparentalité


« Fais pas ci, fais pas ça ! »
C’est le titre d’une chanson de Jacques Dutronc (pour ceux qui ne connaissent pas : https://www.youtube.com/watch?v=7QN2Jcor60A) et aussi le titre d’une série télé ue personnellement j’aime beaucoup.
Mais en dehors de ces deux aspects plutôt sympathiques, c’est un phénomène en expansion, plutôt inquiétant.
 Les hyperparents, surnommés aux Etats-Unis, les parents « hélicoptères », planent tels des drones, 24h/24 au-dessus de leurs enfants.
Leur objectif tout à fait louable : éviter à leurs enfants la moindre embûche, et en faire des enfants parfaits (des dents aux vacances en passant par la scolarité).
En vérité, ils étouffent leurs enfants et les empêchent de devenir autonomes.
Ce phénomène est accentué par les nouvelles technologies. Sous couvert d’être rassuré, l’hyper parent a recours à un arsenal technologique :
-          Chaussette monitoring pour bébé pour être connecté en permanence avec la qualité du sommeil, la température corporelle de bébé
-          Balise GPS dans le téléphone portable pour savoir où va votre enfant et à quelle heure
-          Caméra vidéo cachée dans le nounours pour épier la nounou
Vous souriez ? Et bien sachez qu’en France, il y a déjà 800 familles abonnées à un système de géolocalisation et que 2 000 kits de Ma P’tite Balise ont déjà été vendus (99 € l’appareil et 4,90 € d’abonnement mensuel).
 
Quelles conséquences sur les enfants ?
Ce type de pistage a un effet conséquent sur la confiance en soi que va développer l’enfant. Toujours surveillé, il aura l’impression qu’il ne sait rien fait tout seul. Depuis une quarantaine d’années, l’autonomie des enfants se réduit. L’autonomie, selon Eric Berne (psychiatre américain, fondateur de l’Analyse Transactionnelle), c’est un chemin. Devenir autonome, en Analyse transactionnelle, c’est développer la faculté à parcourir la vie en faisant des choix clairs et en les assumant, à avoir conscience de ses propres besoins et à savoir les satisfaire.

Or est-ce qu’on apprend aux enfants cette autonomie en les pistant nuit et jour ?
 Est-ce qu’on apprend aux enfants à grandir en leur évitant toute frustration ?
Quelle confiance dans les autres les enfants vont-ils développer si leurs propres parents n’ont confiance ni en leurs enfants, ni en la nounou, ni en l’école ?
Pour les parents qui seraient tentés de recourir à ces méthodes, je les invite à se convaincre d’un certain nombre de points :
-          Mon enfant est capable d’aller seul à l’école après avoir repéré avec lui les potentiels dangers : à partir de 8 ans (http://www.preventionroutiere.asso.fr/Parents/L-enfant-a-pied/A-quel-age-peut-il-aller-seul-a-l-ecole )
-          Mon enfant est capable de me téléphoner ou de m’envoyer un texto pour me dire qu’il est bien rentré
-          Mon enfant est capable vers l’âge de 9 ans de gérer seul ses devoirs et son cahier de textes et de me les soumettre pour approbation ou pour réciter, sans que j’ai besoin d’aller voir sans cesse ecoledirecte.com. De même à cet âge il doit être capable de préparer son cartable ou son sac de sport
Responsabiliser son enfant a plusieurs effets bénéfiques :
-          Le rendre autonome et ainsi l’aider à grandir
-          Soulager les parents de tâches qu’ils pensent n’incomber qu’à eux : « il faut encore que je lui prépare son goûter, que je lui fasse son cartable, que je lui fasse son sac de sport…
-          Lui faire passer moins de temps sur les écrans : Les jeunes Français passent 900 heures par an à l'école et... 1 200 heures devant les écrans (télévision, Internet, jeux vidéo, téléphone mobile). Les experts s'accordent pour dire que trop, c'est trop ! (article du point du 26/01/2013)
- permettre aux parents de souffler un peu et de prendre du temps pour eux !
Conclusion : lâchons (un peu) prise !

 

 


Rencontre....

"Quand on rencontre quelqu'un, c'est signe qu'on devait croiser son chemin, c'est signe que l'on va recevoir de lui quelque chose qui nous manquait. Il ne faut pas ignorer ces rencontres. Dans chacune d'elles est contenue la promesse d'une découverte."

Aharon Appelfeld

Alors, aller voir le consultant en éducation ou le psy ?

 
On me demande souvent la différence entre un coach ou un consultant en relations humaines et un "psy"...
A la différence d'une thérapie, le coaching ne répond pas à une souffrance psychologique mais au besoin de comprendre, d'appréhender une situation nouvelle et de rétablir un équilibre. Le coach, ne va donc pas s'intéresser à votre histoire passée mais vous aider à mieux analyser le présent afin de préparer le futur et mettre tous les atouts de votre côté

 

 

D'où vient le mot "coaching" ?


Le mot coaching est un terme anglo-saxon qui vient du verbe to coach, lui-même provenant du français “coche, cocher”, c'est à dire conducteur d'une voiture à cheval. Dans le coaching, le cocher, c'est à dire le coach accompagne le passager dans son voyage mais c'est le passager qui choisit sa destination et la raison de son voyage.
Quelle belle définition pour une passionnée des chevaux comme moi !

Ici et maintenant...

 

En famille, en couple, à la maison ou au restaurant.... Eteignez les portables et profitez du moment présent.
 Lorsque vous vivez un moment heureux, même petit et normalement anodin, comme un repas en famille,  certains psychologues suggèrent de s'arrêter brièvement mais avec intensité sur ces moments, de prendre une "photographie mentale" (= bien mémoriser l'évènement et le fait qu'on l'apprécie) dont on peut se souvenir par la suite, par exemple dans des moments moins joyeux. Certaines études prouvent que les petits bonheurs du quotidien sont par ailleurs plus importants que les grands bonheurs, et ont plus d'effet.

De la même façon, un des facteurs de bonheur est d'investir du temps et de l'énergie dans les relations proches. Cela un impact bien plus fort  sur le degré de satisfaction générale de votre vie.

Bien plus que la stature de votre emploi, votre santé physique ou le montant de vos revenus...
 

 

 

 

 

Nos ados...

J'ai assisté à une conférence du Professeur  Philippe Jeammet, médecin psychiatre spécialiste des adolescents. Le sujet était "Grandir en temps de crise, comment aider nos ados à croire en l'avenir".

Ce que j'en ai retenu, car cela est vraiment en adéquation avec mes méthodes de travail de consultant, c'est que les parents ont, d'une part, un devoir d'optimisme. Quelle image donne-t-on aux adultes de demain si on leur ressasse que tout va mal, qu'on est mal payé, que tout fout le camp, qu'avant......

D'autre part croyons en leurs capacités. Co-construisons l'avenir avec eux. Faisons leur CONFIANCE ! Réfléchissons avec eux à ce qu'est une vie réussie.

Il y a un effet miroir : les ados se voient dans les yeux de leurs parents, et les parents se voient dans les yeux de leurs enfants. Alors pensons à cet OPTIMISME;

Les choses sont ce qu'on les fait, et si on pense sans cesse que tout va mal, et bien, .... tout va mal.
Et je vous laisser formuler la suite, quand on cultive la pensée positive...

Bonjour à tous et bienvenue sur ce blog.


Maman de deux grands enfants (29 ans et 25 ans) j'aurais beaucoup aimé pouvoir trouver des pistes et des réponses à mes difficultés ou à mes questionnements de maman.

Je suis maintenant Consultante en Education et en Relations Humaines, et dans ce blog, complément de mon site internet, je vous livre mes réflexions, mes recherches, mes lectures, en toute modestie.

Vous pouvez également me faire des demandes sur des points qui vous questionnent et je tenterai d'y répondre.

Je proposerai en 2015 des conférences sur différents thèmes en lien avec la parentalité.

Bonnes lectures et à bientôt j'espère !